Algerie Europe coopération durable

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Patrick le Berrigaud

mercredi 16 mai 2012

Solaire algérien débat Oran 2012


FORUM ASIE-ARABE SUR L'ÉNERGIE DURABLE

Le solaire algérien en débat à Oran

Trois journées de conférences-débats, à l'auditorium de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran, sont au menu de cet événement, dont l'ouverture s'est faite hier.
Après la politique place à la science. La capitale de l'Ouest est à l'honneur. Les Japonais s'y rendront en force. Normal, vu leur savoir-faire en la matière et le programme qui les lie au pays hôte. Un projet algéro-nippon «Sahara Solar Breeder» (SSB) dans lequel sont impliquées côté japonais l'agence JST, l'Agence de coopération internationale (Jica) ainsi que six de leurs universités, tandis que la partie algérienne est représentée par deux universités (Oran et Saïda) et un centre de recherche (Adrar).
Le président du comité d'organisation, M.Amine Boudghène Stambouli, a indiqué que ce Forum «coïncidera avec le 4e workshop international sur le Software (Ndlr) algéro-japonais "Sahara Solar Breeder" (SSB) dédié au développement des technologies solaires et le deuxième symposium académique Algérie-Japon».
Consacré au développement des technologies du solaire et de la supraconductivité, le projet SSB est géré dans le cadre d'une convention qui lie ces pôles universitaires et centres de recherche. Sur quoi se pencheront les spécialistes qui prendront part à cette rencontre?
«Cet événement se décline en un forum d'échanges d'expériences sur les technologies du solaire, production du silicium et de la supraconductivité entre les professionnels, fabricants et industriels d'une part, et les enseignants-chercheurs d'autre part», a fait savoir M.Stambouli cité par une dépêche de l'APS. Il faut signaler que ce forum au caractère international accueillera des experts de divers pays asiatiques et arabes de haut niveau et verra la participation des compétences nationales établies en Algérie et à l'étranger, bien qu'il sera dominé par une forte participation japonaise. 3 journées de conférences-débats à l'auditorium de l'Université des sciences et de la technologie Mohamed-Boudiaf d'Oran sont au menu de cet événement dont l'ouverture s'est faite hier. Cette affaire de spécialistes précédera d'un mois la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole qui revêtira un cachet plus politique puisque d'une part, l'Iran a cédé la présidence du cartel alors qu'elle reste sous la pression de sanctions sévères de la part des pays occidentaux qui ont décidé de boycotter son pétrole massivement, d'autre part. Cette mesure sera pleinement effective le mois de juillet 2012.
Le prochain sommet de l'Opep se tiendra dans une conjoncture de forte dégringolade des cours de l'or noir qui évoluaient au-dessus de la barre des 100 dollars, à New York. Ils risquent de perdre davantage de terrain si l'Arabie Saoudite, qui juge que les prix du baril sont élevés, ne décide de mettre plus de pétrole sur le marché pour accentuer cette baisse.
Un bras de fer est donc attendu entre les pays qui défendent un baril à 100 dollars, voire plus, à l'instar de l'Algérie, et ceux qui font le jeu des pays occidentaux qui estiment que le prix du baril est trop cher.
La position algérienne est claire et constante à ce propos. «De nouveaux gisements pétroliers devraient entrer en production pour fin 2012 et début 2013, ce qui permettra à l'Algérie d'optimiser ses capacités de production, mais cela ne veut pas dire que nous allons augmenter notre production nationale», a souligné, le 12 mai à Alger, Youcef Yousfi en marge d'une rencontre sur le secteur minier.
«Nous parlerons de cette question (de la hausse de la production, Ndlr) lors de la prochaine réunion de l'Opep prévue en juin à Vienne et nous discuterons également du rôle de l'Opep en ce qui concerne l'approvisionnement du marché», a ajouté le ministre algérien de l'Energie et des Mines.
Le baril a chuté, lundi, de 1,35 dollar par rapport à vendredi dernier pour clôturer à 94,78 dollars sur le New York Mercantile Exchange après avoir flanché jusqu'à 93,63 dollars. Son niveau le plus bas en séance depuis le 19 décembre.
En deux semaines, il a cédé quelque 10 dollars. Après avoir flambé pendant des mois, le moment des incertitudes semble s'être de nouveau installé pour le baril...L'EXPRESSION 
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