Un séminaire national sur l’histoire et l’archéologie à Guelma
GUELMA - Plus de trente universitaires et chercheurs issus de différentes
universités du pays prennent part mercredi à la 16ème édition
du séminaire national sur l’histoire et l’archéologie, organisé annuellement à Guelma.
Ce séminaire, organisé par l’association d’histoire et d’archéologie de Guelma et qui a pour thème "La ville histoire et archéologie" et s’articule autour de deux axes, à savoir la fondation des villes en Algérie et l’urbanisation dans la région de Guelma, a indiqué le président de l’association organisatrice, Smail Samai.
Les conférences ont abordé les facteurs favorisant la naissance de plusieurs groupements d’habitation dans la région de Guelma, pendant la préhistoire et qui sont demeurés habités à ce jour à l’instar d’Oued Zenatti, Hammam el Maskhoutine, Héliopolis, Beni Mezline, Ain Sandel, Ain Essouda et Bouhchana.
Abordant les facteurs ayant favorisé la création des villes dans la région de Guelma pendant la période coloniale, l’universitaire Mohamed Chergui a indiqué que les recherches dans les archives ont permis de conclure que les facteurs sont liés à la résistance populaire au colonialisme, ainsi qu’aux lois sur la colonisation promulguées au 19ème siècle et qui ont légalisé l’expropriation des terres des autochtones par les occupants.
Le conférencier a mis en exergue, l’importance du recensement effectué par l’administration coloniale entre 1866 et 1891 afin de faciliter l’occupation des terres propriétés des tribus qui habitaient la région de Guelma.
Il a relevé que cette opération a proposé l’expropriation de près de 19.000 hectares de terres dans les régions connues sous le nom de Béni Marmi, Ouled Sennane, Ouled Harid, Bouhamdane, Beni Salah, Sellaoua, Announa et Oued Zenati.APS
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