Algerie Europe coopération durable

Algerie Europe coopération durable
Patrick le Berrigaud

jeudi 30 juin 2011

le développement d’une ville alger


Cent trente ans de présence française en Algérie ont profondément marqué le
pays, ainsi, la petite cité pirate berbéro-ottomane moyenâgeuse devait sortir de
ses enceintes dès 1830 sous l'impulsion des Français. Elle devait s'étendre vers
l'est et les hauteurs de la baie, vaste amphithéâtre ouvert au levant et à la mer.
Le Second empire allait être l'âge d'or de sa métamorphose en osmose avec
l'ère moderne et industrielle européenne.
La République ensuite continuera de bâtir, poussée par une démographie sans
cesse croissante, nécessitant de réaliser tout ce qu'une ville jeune et moderne
du xxe siècle devait comporter.
Alger, jouissant d'un doux climat, devint une ville belle et gaie, active, dotée de
tous les bienfaits des nouvelles énergies et technologies.
Après avoir été au côté de la métropole dans tous les conflits d'Europe et
d'Outre-mer, elle fut la « capitale de la France libre » lors de la Seconde Guerre
...Si Alger nous était conté... », Solin le grammairien
latin et géographe du Hie siècle raconte que Hercule,
célèbre héros de la mythologie grecque qui recherchait
« les pommes des Hespérides » (îles imaginaires) longeait
la baie avec ses vingt compagnons. Or ces derniers, las
de ces recherches sans fin, trouvant le site accueillant
décidèrent d'y rester pour y fonder une cité, laissant
Hercule poursuivre ses voyages.
Ne pouvant s'accorder sur le nom à donner à la cité, ils
l'appelèrent Eikusi signifiant « vingt » en grec, que les
Romains latinisèrent ensuite en Ikosium, nom de la
colonie que Vespasien fonda (Pline)...
Selon d'autres sources, Icosium vient du mot phénicien
Icos signifiant dans les vieilles langues aryennes
« enceinte sur une hauteur ».
Plus tard, le professeur Cantineau, spécialiste de langues anciennes examina
quelques pièces de monnaies antiques découvertes fin xixe siècle lors de travaux
dans le vieux quartier de « La Marine » d'Alger et sur lesquelles il découvrit
des caractères puniques signifiant Icosim, c'est-à-dire « l'île aux mouettes ».
Ce qui peut faire rêver à une cité vieille de 3 000 ans.

Alger actions structurantes et projets urbains


actions structurantes et projets urbains
L’embellie financière, devenue consistante, a permis de relancer les projets mis en
veilleuse (le métro d’Alger, l’autoroute nationale …) et de lancer de nouveaux projets
structurants d’envergure, et qui sont conçus dans une démarche nouvelle axée sur
l’élimination des déséquilibres spatiaux et l’insertion des villes dans une nouvelle perspective
de modernisation et de mise à la norme universelle sur le plan fonctionnel.
Cette nouvelle situation a induit une nouvelle démarche de l’urbanisme qui devient non plus
un instrument de localisation des projets et de réglementation, mais un cadre de
recomposition territoriale et de gouvernance urbaine. Les actions, la nature des opérations
et les modalités de mise en oeuvre, sont conçues de manière à créer les conditions d’une
implication de tous les acteurs de la ville : pouvoirs publics, collectivités locales,
professionnels, société civile.
Le projet urbain, de part les objectifs et les réactions qui en découlent, devient un élément
d’intermédiation sociale dont l’objectif est d’introduire un changement à la fois du système
urbain, du mode d’urbanisation et des fonctions de l’urbanisme.
L’urbanisme devient un outil de structuration et d’incitation à une nouvelle dynamique
urbaine. Sa consistance est fondée sur le projet urbain et les mécanismes de recollement
et de recomposition spatiale.

Alger madame Houria Meddahi on ne peut pas arrêter le développement d’une ville.


La révision du PDAU d’Alger est bien avancée et il sera bientôt présenté pour approbation », indique madame Houria Meddahi, directrice de l’urbanisme au ministère de l’Habitat. Mme Meddahi signale qu’ « on ne peut pas arrêter le développement d’une ville.

L’Algérie est urbanisée Mr Larbi Icheboudene


Est-il possible de présenter un état des lieux des villes algériennes ?


Nos villes sont des héritages de l’époque coloniale qui doivent être considérés comme un patrimoine architectural et urbain contemporain et moderne d’Algérie. Nous avons aussi une immense Histoire de réseaux urbains très lointaine et dans l’Histoire récente, notamment lors des trois à quatre derniers siècles remontant à l’époque ottomane marquée par un réseau urbain qui n’a pas été fabriqué par les ottomans qui ont développé les médinas qui fonctionnaient bien avec une citadinité avérée. Par contre, les villes actuelles héritées avec des espaces partagés et ségrégués qui a fait qu’il y ait des quartiers musulmans et d’autres européens. Les populations algériennes accédaient à ces villes sans avoir le mode d’emploi et par conséquent cela a créé un certain nombre de dysfonctionnements dus à ces formes de réappropriation, mais aussi au fait que ces villes étaient devenues objet de migration, d’exodes ruraux, pour la bonne et simple raison que le monde rural était synonyme de la grande misère économique. En ville, les gens avaient des chances de se soigner, d’envoyer leurs enfants à l’école, de trouver un travail en habitant un gourbi ou un bidonville. Par la suite, il y a eu les pressions des populations urbaines, c’est le cas d’Alger qui contenait entre 800 à 900 000 habitants à l’indépendance. Aujourd’hui, cette population est d’environ 5 millions, alors imaginez tous les dysfonctionnements devant les besoins de ces populations et pour lesquels la ville n’a pas prévu autant d’infrastructures et d’équipements.



- Qu’en est-il des différents programmes réalisés dans les années 1980 ?


Les urgences qui sont nées des besoins on fait qu’on n’avait pas toujours le temps de fabriquer des PDAU (Plan directeur d’aménagement du territoire) et des PUD (Plans d’urbanisme directeurs). Au lieu de faire du développement urbain, on a fait de l’étalement urbain qui est de la consommation de terres et la construction de projets sur des terres agricoles avec absence de planification. Ce qui est planifié, cogité et prémédité se réaliserait avec les normes qu’il faut avec les concertations et les décisions adéquates. Il fallait aux besoins les plus urgents qui sont ceux du logement et finalement on a réalisé des ploucs tombés du ciel. Pour le cas d’Alger, c’est les quartiers de Bab Ezzouar, de Aïn Naâdja et de Bachdjerrah. S’il n’y avait pas l’emprise de l’urgence, elles auraient pu être conçues comme des villes nouvelles. Malheureusement, on a fabriqué des programmes de logements réappropriés, et c’est au bout de 25 ans qu’on s’est rendu compte qu’il s’agissait de cités dortoirs. Ce n’est que maintenant qu’il y a des commerces, des rues, des parkings, etc.



- Il s’agit des années 1980. Mais pour les autres programmes venus bien après, à partir de 2000, avec la loi 90-29, on aurait pu éviter de rééditer ce désastre ?


Il ne faut pas oublier que la crise nationale du logement y ait toujours. Il y a des problèmes à la fois de moyens de réalisation et de parcelles de terrains. On essaie de répondre au besoin de logement qu’on appelle social à côté d’autres formules comme le LSP (Logement social promotionnel) ou LPA (Logement promotionnel aidé) qui sont de nouvelles formules pour faire participer les gens et les engager en devenant propriétaire puisqu’ils participent financièrement et bénéficient aussi de crédits à longs termes. Est-ce pour autant que cela donne suffisamment de distance, à la fois aux décideurs et aux grands techniciens de l’urbanisme pour faire avec les moyens et le temps nécessaires, de fabriquer l’œuvre urbaine au sens réfléchi et une fois en fonctionnement devra être aussi qualifié d’établissement humain, car c’est destiné à l’usager. Faut-il encore que ces fabricants de programmes de logements et d’études en urbanisme réalisent des études auprès des populations, futurs destinataires de ces nouveaux projets. Quand ces nouveaux programmes sont bien conçus, les populations ne souffrent pas de déracinement, comme c’était le cas des populations qui ont été déplacées d’Alger centre vers les nouvelles cités dans les années 1980.



- On parle d’identité urbaine ou de culture urbaine. En combien de générations peut-on arriver à cette identité ?


On ne naît pas urbain, on le devient. Cela dépend de la trajectoire des familles et de leur histoire, comment la ville reçoit les populations, soit elle les laisse accéder à la culture urbaine soit elle les admet seulement. Dans un certain nombre de thèmes que j’ai traités, je qualifie cela de «comment vivre la ville ?». Je fais le distingo entre trois types : le «vivre de la ville», on peut exister dans la ville, y habiter et en vivre, mais on peut aussi habiter hors de la ville et y venir travailler, il y a le «vivre dans la ville» en y habitant et en y travaillant, et il y a «vivre la ville», c’est lorsque on accède à un statut où on se sent concerné par votre ville : devenir un citoyen, lorsqu’on s’identifie plus à l’origine géographique des parents ou grands-parents.



- Peut-on parler d’urbanisme en Algérie ?


Bien sûr, on organise les assises nationales de l’urbanisme, donc on peut en parler, et c’est qu’il était temps de faire le point, le bilan et de se rendre compte des parcours faits par les acteurs institutionnels et les décideurs politiques et pour accéder au développement de la fabrication de la ville au sens harmonieux, mais surtout de la cohérence. On se rend compte qu’il y a des programmes de logements livrés sans équipements, des problèmes d’études, de non-concertation entre acteurs institutionnels. En même temps, le dernier recensement fait ressortir que l’Algérie est urbanisée à plus de 70%.



- Nos campagnes sont également urbanisées. Comment devra-t-on analyser cela ?


Cela fait partie de certaines erreurs de programmes d’urbanisme et de logements qui sont frappés par un défaut immense : la répétitivité. Il y a des régions montagneuses où on construit des programmes de logements de huit étages. Là où les maisons ne dépassent pas le rez-de-chaussée ou un à deux étages. On se retrouve avec des cités dans des bourgs qui ne conviennent ni au site ni aux populations qu’on coupe de tout contact avec la terre. C’est bannir les paysans ! Un même budget aurait pu servir à la conception de logements individuels ruraux.



- Quel est le rôle du sociologue urbain dans un projet d’urbanisme en Algérie ?


Jusque-là, il est peu sollicité en Algérie. Lorsqu’un architecte dessine une maison, il ne le fait pas pour lui mais à ceux qui vont l’habitait. Pour cela, il faudrait qu’il connaisse les caractéristiques sociologiques et démographiques de la famille algérienne ; la manière de vivre, les souhaits, les vœux et les rêves des gens pour leur maison avec les articulations domestiques à l’intérieur. Ce sont des études fondamentales à la conception et à la réalisation d’un projet mais souvent faute de temps, cela n’est pas fait ainsi.



- Avec la cession des biens de l’Etat, est-ce que la dégradation des villes ne s’est pas accentuée ?


Non, ce n’est pas la cession des biens de l’Etat qui en est à l’origine, mais elle a aggravé l’état des logements collectifs. Elle n’a pas été suivie de cadre juridique de fonctionnement à la fois de l’immeuble, des relations de voisinage et des obligations vis-à-vis du respect de la co-propriété et la gestion des espaces communs et le partage des charges communes avec obligation d’entretien. La disparition des syndics d’immeuble sont une des causes.



- La ville est un espace économique. Est-ce que nos villes sont rentables ?


Une ville est définie comme espace d’échanges (commerciaux) depuis ses origines les plus lointaines. Nos villes contribuent d’office à l’apport économique puisqu’elles sont un espace de stabilité, où les gens ne sont plus nomades. Elle est un point de départ : un point de marché. La fonction fondamentale de toute ville est économique. En l’absence de cette fonction, il n’y a plus de ville. Dans le cas d’Alger, il est absolument nécessaire que l’on s’occupe effectivement de la rénovation de La Casbah pour des raisons de sauvegarde du patrimoine et elle peut devenir un pôle économique puisqu’elle va vivre par elle-même grâce aux apports du tourisme et sa population. Si La Casbah n’existe plus, la ville d’Alger perdra son identité. Le véritable noyau originel d’une ville c’est son centre historique. Pour remédier à l’anarchie, il faudra appliquer toutes les règlementations.

Fella Midjek EL Watna

mercredi 29 juin 2011

Alger progamme de rénovation


La salle de répertoire de la cinémathèque algérienne, qui a fait l'objet durant deux ans d'une grande opération de réhabilitation a dernièrement pris fin. En effet, cette salle communément appelée par la cinémathèque d'Alger a été rouverte mardi soir au grand public.Dans son allocution, la ministre de la Culture Mme Khalida Toumi a salué chaleureusement d'une part les fondateurs de la Cinémathèque Algérienne ; Mr Khadra Boudhane, Mr Ahmed Hocine et d'autre part l'entreprise entièrement algérienne qui a entrepris la rénovation de cette salle. Dans cette même lancée, elle a exprimé ses salutations à l'équipe de la Cinémathèque qui a réussi à restaurer des centaines de films anciens, films qui seront déposés à la bibliothèque nationale, conservatrice de la mémoire. Mme Khalida Toumi a annoncé par ailleurs, le projet de rénovation de près de ! 300 salles de cinéma à travers le territoire national. Cette nouvelle infrastructure a été prise en charge par le ministère de la Culture, qui a justement alloué une enveloppe financière de 14 milliards de centimes pour réhabiliter la salle de répertoire de la Cinémathèque algérienne. D'une capacité de 445 sièges, cette structure répond aux normes internationales.

Alger vieux bâti restauration du vieux bâti péril en la demeure

La question du vieux bâti en Algérie se pose avec acuité. Alger en offre le triste exemple. Les vieilles constructions de la capitale, héritées de la période coloniale -s'étalant notamment d'El Harrach à Bab El Oued en passant par Belouizdad (ex-Belcourt], Hussein Dey et d'autres communes-, croulent comme des châteaux de cartes. La préoccupation des pouvoirs publics n'est visible qu'après coup. Une préoccupation qui succède aux dégâts. les anciennes bâtisses sont sérieusement menacées. Dans la région du centre de l'Algérie, la menace est plus persistante du fait des répliques telluriques répétitives qui surviennent à longueur d'année. Les pouvoirs publics évoquent des efforts dans ce sens. Ils parlent d'une volonté de prendre en charge cette question. La tutelle note qu'une enveloppe financière conséquente est destinée aussi bien à la réalisation de nouvelles constructions qu'à la restauration du vieux bâti.On vient juste de lancer une opération de restauration de quelques immeubles au niveau de la Grande Poste. Face à l'inexistence de statistiques fiables sur le nombre de constructions effondrées, il ne reste qu'à constater de visu Dans la restauration, il y a l'acte de réhabilitation qui est d'une grande importance. Il y a aussi un préalable : l'autorité de l'Etat doit s'exercer. Il faut aussi avoir un parc d'entreprises spécialisées, dresser un bon diagnostic et faire une bonne analyse avant d'engager une véritable opération de réhabilitation et de restauration. Il s'agit en vérité d'un investissement nécessaire qui implique l'intervention de l'Etat.Le vieux bâti est une phase de la problématique de l'habitat en Algérie. Incontestablement, la question n'a pas bénéficié de la prise en charge qu'elle mérite.

Alger capitale la blanche Youtube

Alger l’Habitat et d’Urbanisme

Placé sous le Haut Patronage de Monsieur le Ministre de l’Habitat et d’Urbanisme, Le Salon International du Logement et de l’Immobilier, riche par le vécu des quatre premières éditions, se fixe cette année l’ambition de développer la passionnante thématique du « Logement et Développement durable ».



A cet effet, un cycle de conférences viendra rehausser cet événement tant attendu aussi bien des professionnels que le public toujours avide d’informations qualitatives en rapport avec l’objet du Logimmo. Ce dernier s’est imposé par les qualités des stands et expositions des participants. C’est aussi l’occasion, chacun en qui le concerne, de mettre en exergue son plan de communication qui sera relayé par les partenaires media du salon dont la télévision, la radio et presse écrite.



L’organisateur du LOGIMMO vous invite à prendre part à son salon. LOGIMMO est un espace privilégié de rencontres entre les professionnels dans une perspective d’affaires et de partenariat en vue de réaliser un habitat conforme qui concilie qualité, confort et moindre coût.



L’objectif de l’organisateur du salon, CAPEDES, est d’offrir dans un même lieu, une visibilité à tous les professionnels à commencer par les maîtres d’œuvres, représentées essentiellement par les établissements publics, les maîtres d’ouvrage, les entreprises de réalisation, le secteur financier et bancaires, les compagnies d’assurance et les promoteurs immobiliers.



La force de Logimmo réside dans les concepts que les organisateurs expérimentent chaque année grâce au concours de ses partenaires stratégiques qui apportent un plus au contenu et ses partenaires Events qui se mobilisent chaque année dans une démarche exigeante pour fournir une prestation digne de l’image de marque à la quelle aspire les exposants, qu’ils soient agents immobiliers, administrateurs de bien, promoteurs, maitres d’œuvre, maitre d’ouvrages ou encore bâtisseurs. Mais aussi banquiers, assureurs, fournisseurs de matériaux de construction et matériel de chantiers, Laboratoires, organismes de recherches et formation etc…

Alger des politiques publiques d’aménagement


Définition d’un nouvel instrument de gestion territoriale pour la Wilaya d’Alger (le nouveau PDAU d’Alger) par la création et la mise en œuvre d’un cadre réglementaire global en lien et intégré au niveau sectoriel, agissant comme ‘devise’ des politiques publiques d’aménagement ;
Établissement d’un ‘Contrat de métropole’, reposant sur une vision stratégique pour le territoire sur 20 ans (2009/2029) et permettant d’intégrer, d’articuler et d’engager institutionnellement les agents chargés de l’aménagement et de la gestion du territoire de la wilaya d’Alger ;
Requalification de l’espace public du centre d’Alger par l’exécution d’un ensemble de 18 projets prioritaires d’intervention urbaine, afin de provoquer un effet de “contamination positive” sur le reste du territoire de la wilaya d’Alger ;
Dynamisation d’un processus participatif de présentation, de réflexion et de discussion du nouveau PDAU d’Alger au niveau des 13 circonscriptions administratives et des 57 communes de la wilaya d’Alger, visant à impliquer les élus locaux et les citoyens dans la prise de décision technique sur la construction de leur propre avenir

la Wilaya d’Alger plan d’aménagement et d’urbanisme


Révision du Plan d’aménagement et d’urbanisme de la Wilaya d’Alger (PDAU d’Alger) au niveau des dynamiques qui structurent le modèle d’aménagement et de développement du territoire à long terme (sur 20 ans), reposant sur des domaines-clés tels que la démographie et la géographie, l’économie, la mobilité et les transports, le logement et les équipements, les espaces naturels et l’agriculture, les réseaux et les infrastructures, l’espace public et le patrimoine, ainsi que les risques naturels et technologiques.

Le nouveau PDAU d’Alger veut être, dans le cadre politique et réglementaire algérien, un nouvel instrument stratégique d’aménagement et de développement du territoire, couvrant l’ensemble des 57 communes qui composent la wilaya d’Alger.

Le projet de révision du PDAU d’Alger prévoit une intervention technique de nature macro et il porte sur la conception de projets d’architecture et d’infrastructures, concernant des interventions urbaines sur l’espace public du centre d’Alger, lesquelles illustrent un modèle innovant et participatif de planification et de vécu du territoire par l’application d’une charte des espaces publics et d’une nouvelle ‘façon de penser’ le territoire.

mardi 28 juin 2011

Alger centre un espace livresque


Mille-Feuille. Un espace livresque qui existe depuis à peine deux années mais qui ne cesse de gagner en audience et en opulence. Située à Alger centre, cette librairie dont le nom est une homophonie à la célèbre pâtisserie Mille-feuille- est née de la volonté d’un ex-travailleur de la défunte ENAL (entreprise nationale du livre), Sid Ali Sakhri d’apporter autre chose que de simples ouvrages à vendre.Lorsque l’ENAL avait été touchée par l’ouragan des dissolutions des entreprises publiques dictées par le FMI dans les années 90, un groupe de travailleurs avaient alors bénéficié de quelques librairies appartenant à la défunte entreprise à l’image de la librairie Ibn Khaldoun ou encore le Tiers-monde. Sid Ali Sakhri avait longtemps été actionnaire à la librairie Ibn Khaldoun de Didouche Mourad avant d’avoir vendu ses parts pour acquérir du coté de Victor Hugo son propre espace, un lieu qui ne paie pas de mine mais qui s’est fait en moins d’une année une extraordinaire réputation. Au départ, son patron, Mr Sid Ali Sakhri avait pensé à organiser une fois toutes les semaines des ventes dédicaces, puis des conférences-débats autour d’ouvrages anciens et nouveaux, puis la publication d’une série de poèmes au féminin dénommée encore une fois sous un angle homophone, “ trois femmes autour d’un vers ”, puis à présent, “ Mille-feuille ” s’est carrément lancé dans l’arène très risquée de l’édition. C’était donc avec la poésie féminine dans le cadre d’une collection “ Souffle ” qu’il fait son entrée dans l’arène en éditant “ Trois femmes autour d’un vers ”, recueil salué par la critique et dont les 500 exemplaires se sont vendus selon le propriétaire de “ Mille-feuille ” comme des petits pains. Sid Ali s’est lancé dans un autre recueil prévu dans les prochains jours “Le parfait du subjectif ” de trois poétesses. Pourquoi cet intérêt accru à la poésie féminine ? “ Je crois au style. Et féminin. Et je sais que les femmes éprouvent de grandes difficultés à se faire éditer ” soutient-il. Aidé et soutenu par un autre orfèvre en la matière, Abderahmane Rebahi en l’occurrence, éditeur, journaliste et écrivain très connu dans le domaine, il entend mettre à profit toutes les opportunités comme celle notamment du prolongement de la manifestation, Alger capitale de la culture arabe, sur laquelle il compte beaucoup côté aide financière, pour donner plus d’entrain à sa nouvelle vocation et publier d’autres ouvrages encore. Et c’est sur la littérature et sur les jeunes auteurs qu’il place tous ses espoirs. “ Nous avons proposé à la commission chargée de l’édition au ministère de la Culture une trentaine de livres, essentiellement des romans ” révèle notre interlocuteur comme pour dire qu’en Algérie il existe un sérieux problème du roman. Un constat difficile à remettre en cause si toutes les éditions nationales ne produisent que…10 romans par an. Il faut dire que la tâche n’est pas des plus simples pour ce duo de passionnés du livre que sont Sid Ali Sekhri et Abderahmane Rebahi, comme faut-il encore dire, que rien ne semble empêcher d’aller jusqu’au bout de leur passion, qu’est justement de faire connaître les jeunes talents, dont on imagine toute la misère du monde pour se faire éditer.
Rebouh H.

Alger la baie 50 KM DE CÔTE À METTRE EN VALEUR


La révision du PDAU, une bouée de sauvetage Au lendemain de l’indépendance, la capitale a constitué le réceptacle privilégié d’un exode rural fort accompagné de tous les avatars des difficultés économiques, sociales et culturelles d’une dégradation urbaine que nous connaissons aujourd’hui. Les pouvoirs publics ont alors décidé de mettre un terme à cette fatalité en se fixant des objectifs clairs programmés dans le temps pour donner à la capitale le rayonnement national et international qu’elle mérite. C’est pour cette raison essentielle qu’une stratégie basée sur quatre principes a été adoptée, à savoir répondre aux besoins immédiats et urgents des citoyens en veillant à ce que chaque nouveau projet contribue à redonner la lisibilité urbaine et participe à la reconstitution d’un tissu urbain de qualité, définir de nouvelles règles du jeu pour l’avenir à travers la révision du PDAU, accélérer ce mouvement par un projet moteur, celui du réaménagement de la baie et, enfin, réaliser de grands travaux d’embellissement pour impulser cette stratégie. L’objet du projet est avant tout de revoir une législation obsolète. “Le but est de construire une ambition pour affirmer une vision commune et partager Alger à différentes échéances, 2008, 2012, 2016 et 2020, qui s’appuiera notamment sur des projets concrets, participer à améliorer et structurer la connaissance du territoire à travers la production d’un atlas et le développement d’un système d’information géographique (SIG) qui fasse le point sur l’état de la connaissance et la fasse progresser, concevoir un projet ouvert, fixer des règles de construction et d’urbanisme à travers un cadre réglementaire garant de l'intérêt général et support de la gestion des droits des sols et, enfin, installer des stratégies pour mettre en rapport vision, territoires, capacités et acteurs dans le cadre d’un contrat de métropole”, dira M. Djellaoui. C’est d’ailleurs dans cet esprit que s’inscrit la vision de la wilaya d’Alger en faisant appel, à travers des consultations internationales, à des équipes parmi les mieux classées au monde. L’équipe lauréate retenue pour la révision du PDAU d’Alger est le bureau d’études Parque Expo 98 SA (Portugal) avec une note de près de 86 points sur 100. Le coût de l’étude est de 361 050 560 DA (3 921 053 euros) et le délai de réalisation est fixé à 31 mois, à compter de janvier 2008. À noter que ce bureau d’études a joué un rôle-clé dans le renouveau urbain de Lisbonne en organisant l’Exposition universelle de 1998.

LA BAIE D’ALGER : 50 KM DE CÔTE À METTRE EN VALEUR
Parallèlement à la révision du PDAU, l’aménagement de la baie d’Alger constitue l’autre pôle visant à retisser les liens entre la capitale et la mer. Les perspectives d’aménagement de la baie d’Alger, comme l’explique le Duch, “se fondent sur deux principaux objectifs : privilégier une approche de proximité de manière à ce que ce projet participe à structurer les quartiers limitrophes et favoriser une approche par le haut pour contribuer à faire d’Alger une ville de grand standing par référence aux autres grandes métropoles de la Méditerranée”. Dans ce sens, le cahier des charges se base sur trois préoccupations essentielles, d’abord une cohérence globale autour d’un concept fort d’aménagement, ensuite une stratégie de flexibilité et de phasage des projets et, enfin, une définition des actions à court terme accompagnée des projets prioritaires à réaliser. Le projet baie d’Alger, considérée à juste titre comme l’une des plus belles au monde, s’étend de Bordj El Bahri à Cap-Caxine, dans la commune de Hammamet, soit une longueur d’environ 50 km. Il englobera, entre autres, le projet émirati Immar à proximité de l’hôtel international Hilton. D’aucuns s’interrogent sur la faisabilité de ce titanesque projet alors que des chantiers battent le plein sur la côte algéroise. “Le projet ne se limite pas aux Sablettes, il s’étend du cap au cap”, réplique le Duch qui précise à ce sujet que les travaux “accessoires” sont déjà en cours même si le lancement officiel du projet est prévu pour janvier 2008. En somme, la révision du PDAU et le projet de la baie d’Alger, dont la réception sera faite en principe vers la fin 2010 ou début 2011, verront la métamorphose de la capitale du pays qui aura la place qu’elle mérite dans le bassin méditerranéen.

A. F.
Ali Farès, Liberté

lundi 27 juin 2011

Alger Capitale YOUTUBE

capitale Alger nouveau PDAU


La révision du PDAU d’Alger est bien avancée et il sera bientôt présenté pour approbation », indique Madame Houria Meddahi, directrice de l’urbanisme au ministère de l’Habitat. Mme Meddahi signale qu’ « on ne peut pas arrêter le développement d’une ville.

Si on ne le fait pas dans un cadre règlementé, il se fera de lui-même ». Car, «toutes les capitales du monde connaissent cette pression en terme d’urbanisation en raison de la concentration de tous les pouvoirs ». Elle rappelle que «la capitale a un instrument qui est adopté depuis 1995 et depuis 2007 on a lancé sa révision qui va donner de nouvelles orientations pour l’aménagement de la capitale (Alger), en termes d’urbanisme, de réhabilitation des anciens quartiers, des espaces publics et des nouvelles entités à créer car il faut trouver des potentialités foncières pour que celle-ci continue à se développer ». Elle soulignera que « la problématique de la capitale est la rareté du foncier et le PDAU, en cours de révision, intègre tous ces aspects pour qu’Alger soit aux standards d’une capitale méditerranéenne ».

Fella Midjek EL WATAN

Femmes d'Alger dans leur appartement de Delacroix


En 1832, Eugène Delacroix fait un unique voyage au Maroc et en Algérie. Il y accompagne le comte de Mornay, envoyé spécial de Louis-Philippe auprès du sultan Moulay Abd el-Rahman. Il en rapporte des livrets de croquis et d’aquarelles qu’il exploite longtemps. À Alger, il est autorisé à visiter le harem d’un corsaire turc, une révélation qui lui inspire Femmes d’Alger dans leur appartement, chef-d’œuvre qu’il expose au Salon de 1834.

Avec son voyage en Afrique du Nord, le répertoire esthétique d’Eugène Delacroix s’enrichit de motifs nouveaux qui deviennent récurrents dans son œuvre au cours des années suivantes. Il préfère désormais l’exploitation des sources orientales aux sujets tirés de la mythologie et de l’érudition. La toile Femmes d’Alger dans leur appartement inaugure admirablement cette veine qui se prolongera pendant trente ans, jusqu’à la mort de l’artiste.

Dans les immenses salles mornes du Salon annuel, le tableau de Delacroix brille d’une lumière nouvelle, que tous ne savent pas voir. Ce n’est pas seulement la qualité expressive de la couleur qui suscite les polémiques, ce ne sont ni la nouveauté, l’anticonformisme du sujet traité, ni l’audace de la représentation qui déchaînent les critiques. C’est la révélation authentique d’une âme et de ses émotions. Toute la peinture de Delacroix se situe dans ce rapport difficile entre l’imaginaire et le réel, entre l’observation du vrai et l’impulsion visionnaire.

samedi 25 juin 2011

Alger Alguère Djezaïr rénovation du vieux bâti


Dans une petite notice sur l’étymologie d’Alger, Albert Farhat écrit : « Le nom d’« Alger » dérive du catalan Alguère, lui-même tiré de Djezaïr du nom donné par Bologhine ibn Ziri, fondateur de la dynastie Zirides, lorsqu’il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l’ancienne ville au nom romain Icosium; Djezaïr Beni Mezghenna. La signification du nom donné par Bologhine Ibn Ziri voudrait que le nom soit donné en référence aux îles qui faisaient face au port d’Alger, à l’époque, et qui furent plus tard rattachées à sa jetée actuelle ; en arabe Al-Djaza’ir « Les Îlots »; en français « Les Îles des Mezghenna » Djezaïr Beni Mezghenna). Le terme d’île pourrait, selon des géographes musulmans du Moyen Âge, également désigner la côte fertile de l’actuelle Algérie, coincée entre le vaste Sahara et la Méditerranée, apparaissant alors comme une île de vie, « Al-Jaza’ir».

vendredi 24 juin 2011

Alger Mr Benmerabet Youssef Mohamed


Alger la Blanche est plus qu’une référence pour l’auteur Mr Benmerabet Youssef Mohamed elle est synonyme de mémoire et de référence

Alger un patrimoine historique, architectural et urbain


Un patrimoine historique, architectural et urbain

Alger est surtout le témoin et le cadre physique d’une culture et d’une manière de vivre. Le propos n’est pas ici de faire une histoire événementielle de la capitale, mais de souligner à quel point son histoire urbaine, sa vie sociale nous sont encore mal connues. Or, c’est précisément l’évolution de la ville, de son tissu urbain, de son architecture et de son organisation qui peuvent servir de support à un projet de sauvegarde.

La mainmise sur la ville d’Alger en 1830 d’un pouvoir colonial, à la culture et aux intérêts différents, marque l’arrêt de l’évolution propre de la ville musulmane. Les modifications et transformations qu’elle va subir seront autant de rupture brutale et ce, jusqu’au début du 20e siècle, lorsque les investisseurs opteront pour presque exclusivement pour de nouvelles extensions. Commence alors pour l’ancienne cité le long processus de dégradation, un phénomène qui se traduira par un surpeuplement et une ségrégation sociale des plus manifestes.

Le territoire de la ville ancienne est alors partagé en trois arrondissements administratifs :

Au premier arrondissement est attribué le quartier de la Marine (17,4 ha) dit aussi de l’ancienne Préfecture. Dans ce quartier au tissu ancien avec quelques voies élargies et bordées de hauts immeubles européens, une forte proportion de maisons anciennes subsistaient. Sa population fut européenne jusqu’au début du siècle dernier, puis remplacée petit à petit par des ruraux demandeurs d’emploi.

Au second arrondissement dit de « La Casbah » est attribué le « Djebel » soit la ville haute. D’un tissu urbain et d’une architecture peu modifiés, ce quartier a été progressivement réapproprié par la population musulmane qui s’y replie jusqu’à l’indépendance.

Au troisième arrondissement, le reste de la Médina, zone commerciale par excellence, malgré les grandes percées de la rue de la Marine, Bab-Azzoun, de Chartres, de la Lyre, Randon, de la place de Chartres et du Gouvernement, cette zone garde beaucoup de son parcellaire et de ses structures porteuses d’origine. Les Israélites s’y maintiendront, les Européens étant depuis 1900 progressivement remplacés par des ruraux.

Ces trois arrondissements sont en 1926 les plus surpeuplés d’Alger. Et les seuls investissements qui y seront faits à partir du début du siècle dernier seront uniquement des investissements municipaux : écoles, habitations bon marché... C’est avec le « plan d’embellissement de la ville d’Alger » commencé vers 1926-30, que la ville ancienne connaîtra ses derniers rebondissements. Ce dont nous héritons aujourd’hui.

S’il est vrai que la ville d’Alger a subi de fortes agressions externes, l’identité de la vieille ville est toujours bien reconnaissable. De sa silhouette, de son portrait toujours si important pour les villes maritimes, elle a gardé les grandes masses. Il y a aussi, et surtout, toutes ces maisons inscrites dans leur contexte d’origine qui, malgré les phénomènes de dégradation, représentent un formidable patrimoine architectural.

De la qualité de leur construction, de l’ingéniosité des solutions trouvées aux contraintes (de site, de climat, d’hygrométrie, de matériaux, de technologies, d’exiguïté) de leur adaptation à un certain mode de vie, de l’art de leurs constructeurs qui ne réside pas que dans le décor, des leçons restent à tirer pour l’avenir.

Les grands projets européens

Le plan d’embellissement de la ville d’Alger élaboré en 1926 avait pour principal raison d’être la commémoration du « centenaire de la colonisation ». Pour sa conception, il a été fait appel à d’imminents architectes européens d’une grande renommée en cette époque, comme le fut le célèbre architecte Le Corbusier. Il était question dans le plan d’embellissement d’une démolition massive allant du quartier de la Marine jusqu’à l’actuelle Place des Martyrs. Aujourd’hui, la majorité des immeubles bâtis dans cet espace (NDLR, la Place des Martyrs), tels le Trésor public, la Casoral, les PTT, trouvent leur conception première dans ce plan qui remonte au début du siècle dernier. Le plan d’embellissement de la ville d’Alger n’a pas été mis en oeuvre dans sa totalité, en raison, croit-on savoir, de « la vision futuriste » de son initiateur, en l’occurrence l’architecte Le Corbusier. Ce dernier était militant de l’Unité populaire, un mouvement communiste, qui a connu son triomphe en France en 1926-30. Le Corbusier n’a pas achevé la réalisation du plan d’embellissement de la ville d’Alger du fait de son engagement anti-colonialiste.

En 1948, un autre plan d’urbanisme et d’aménagement de la ville d’Alger a été initié par l’architecte Pouillon. Dans le cadre de ce plan, plusieurs cités ont été réalisées. L’on peut citer entre autres, la cité Diar El Mahçoul, Diar Essaâda, la cité Concorde de Bir Mourad Raïs et le quartier Climat de France à Bab El Oued. Le plan d’urbanisme élaboré (en 1948) pour le gouverneur général de l’Algérie coloniale a réuni tous les éléments nécessaires pour la création d’une capitale.

Le retour du général De Gaule au pouvoir de la France en 1958 a renvoyé aux calendes grecques le « plan d’urbanisme » car le général avait lui aussi un plan d’aménagement dans sa tête. C’était le fameux plan de Constantine de 1958 qui avait prévu pour Alger, la réalisation de grandes cités d’habitation destinées aux « indigènes ». Le plan de Constantine a été réalisé dans la précipitation. Et dans la foulée, on a assisté à la naissance de plusieurs cités telles que Diar El Afia (Les Annassers), Diar Echems, El Bahia (Kouba). Beaucoup de ces cités ont été réalisées dans l’urgence au profit des populations « indigènes ». L’objectif de De Gaulle à travers le plan de Constantine était d’affaiblir le FLN de l’époque via notamment des actions économiques et sociales.

Au lendemain de l’indépendance

A la veille de l’indépendance, la population d’Alger était approximativement de l’ordre de 400.000 habitants. Au lendemain du départ des colons, les Algérois habitant la Casbah ont occupé les logements laissés vides par les Européens. Le premier gouvernement de l’Algérie indépendante n’a pas jugé utile d’adopter une politique de construction d’habitations dans la capitale. Sa préoccupation première en la matière, c’était de rebâtir les villages ruraux détruits par la guerre.

C’est l’équipe du Comidor (le Comité permanent d’études, de développement, d’organisation et d’aménagement) qui, au cours des années 1970-72, a pour la première fois, posé les bases d’une action visant à sauvegarder l’ensemble de la Médina en tenant compte de tous les problèmes socio-économiques de l’intégration dans la ville contemporaine, de l’objectif d’une mise en valeur globale et en inscrivant cette action dans la problématique du développement et de l’aménagement d’Alger. Ce travail s’acheva par un séminaire sur « la rénovation des quartiers historiques au Maghreb », organisé en 1972 sous la tutelle du défunt président, Houari Boumediène.

Le discours d’ouverture du séminaire prononcé par le Dr Ammimour, en sa qualité de secrétaire général de la présidence et président du Comidor à cette époque, soulignait l’importance que revêt pour la vie d’une nation « la sauvegarde consciente de son patrimoine historique tant pour les populations qui y habitent que pour les générations futures ». Le Comidor a, en effet, élaboré une stratégie pour le développement d’Alger aux horizons de l’année 2000. Cette stratégie a donné naissance au plan d’orientation général (POG). Ce plan a pris en considération la construction d’une capitale d’environ trois millions d’habitants. Les concepteurs du POG qui ont accordé la primauté à la construction de logements ont aussi pris en considération la nécessité d’une stratégie d’équipements. Parmi ces derniers réalisés dans le cadre du POG, la modernisation du réseau routier, notamment la Rocade sud reliant Ben Aknoun à Dar El Beïda, l’autoroute de l’Est (El Hamiz - Bab El Oued), la réalisation du complexe du 5-Juillet ainsi que plusieurs pénétrantes à Oued Ouchayeh, les Annassers, Champ de Manoeuvres et Frais-Vallon. A noter au passage que les réalisations attribuées au Comidor ont rencontré un grand nombre de difficultés opérationnelles.

Les ateliers du Comidor n’ont pu être nantis ni de personnel, ni de moyens matériels, ni de statut autonome qu’une entreprise de cette envergure nécessite. Les autorités étaient conscientes de la complexité de l’opération et du grand nombre de difficultés rencontrées. Ces mêmes autorités, en tenant compte de l’aggravation de la situation, sollicitèrent par la suite, l’assistance de l’Unesco. En revanche, les obstacles d’ordre juridique et organisationnel n’ont pu être écartés. L’assistance de l’Unesco ne s’appuyant pas sur un dispositif légal et administratif cohérent, presque toutes les actions souhaitées ont été rendues inopérantes. La crise du logement était en cette fin des années 70 particulièrement aiguë dans la capitale. La création en 1977 du ministère de l’Habitat a abouti pour la première fois en Algérie à la reconnaissance du droit au citoyen d’avoir un logement conformément aux orientations de la Charte nationale de l’année d’avant (1976). La première préoccupation du ministère de l’Habitat a été la réalisation de quelque 100.000 logements en l’espace d’une année dont 15.000 dans plusieurs périphéries d’Alger, Bab Ezzouar, Garidi, Mohammadia et Château- Neuf.

A l’orée des années 80, plus précisément en 1984, le plan d’urbanisme directeur (PUD) élaboré sous le gouvernement de Chadli, a opéré la reconversion des terrains agricoles en des lots de construction. « Le PUD a permis toutes les déviations ainsi que l’accaparement des terrains », témoigne aujourd’hui un architecte universitaire. Il ajoute que jusqu’à présent, « les autorités ont du mal à mettre en place une politique censée organiser le cadre de vie et non pas uniquement assurer le gîte ». « L’aspect gestion, entretien et confort sont totalement exclus de la démarche des autorités », a-t-il expliqué.

Délabrement

La cause fondamentale du délabrement des habitations à Alger est l’absence totale d’une prise en charge du patrimoine immobilier. La loi 81-01 portant cession du patrimoine immobilier a vu la disparition de la fonction de concierge et autres syndics d’immeubles. Cette loi n’a pas permis la poursuite des actions élémentaires d’entretien. Ajoutez à cela, la faculté d’user et d’abuser de tout type de transformation que le citoyen a apporté au patrimoine devenu une propriété privée en l’absence totale des autorités. Le patrimoine immobilier d’Alger est en danger.
Ce patrimoine se trouve actuellement dans une fragilité qui risque, à la moindre secousse tellurique, de connaître une catastrophe.

Ameziane Mokrane, L’expression
Algerie dz

jeudi 23 juin 2011

Alger assises nationales de l’urbanisme 2011


Assises nationales de l’urbanisme : Création de nouvelles instances publiques spécialisées
el moudjahid Quotidien Algerie
Les nombreux participants aux assises nationales de l’urbanisme, dont les travaux ont débuté hier au Palais des nations, étaient unanimes à voir en cette rencontre une opportunité pour sortir avec des recommandations pertinentes qui fassent véritablement avancer les choses dans un domaine où les carences et dysfonctionnements sont source de souffrances et de tensions pour les citoyens. La contribution des experts, universitaires, élus des assemblées (APC, APW, APN), cadres des administrations et des ministères présents en force à ces assises, les premières du genre depuis l’indépendance, traduit la prise de conscience de la société vis-à-vis de la problématique de l’urbanisme, a indiqué M. Noureddine Moussa, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme à l’ouverture des travaux. Ces assises organisées sous le haut patronage du Président de la République et conformément à ses orientations ont pour objectif à la lumière des propositions qui seront présentées à l’issue des travaux en plénière et dans le cadre des quatre ateliers, l’amélioration du cadre du bâti dans le sens d’assurer les fonctionnalités, la continuité, le respect de l’esthétique et de l’environnement, a relevé M. Moussa. L’état des lieux décrit par les intervenants est source de préoccupations avec le règne de la laideur, l’extension des bidonvilles, et des constructions illicites, l’absence d’infrastructures nécessaires (parkings, espaces pour la culture et les loisirs, métro, etc.), la clochardisation des biens publics, la violence urbaine, la pollution excessive... Le ministre a tenu à fustiger cette incapacité à réaliser ce qui ont fait les autres en matière d’urbanisme. Pourtant ça n’exige pas de technologie mais seulement de la rationalité dans la vision et le rapport à l’environnement, fera remarquer M. Moussa. C’est vrai qu’il y a eu une accumulation de déficits tout au long des années de la tragédie nationale qui a vu un exode massif vers les agglomérations urbaines pour fuir le terrorisme, les conséquences de l’ajustement structurel dans les années 90, la paupérisation dans les zones rurales poussant à la recherche d’emplois dans les villes. Aujourd’hui nous sommes dans une période de rattrapage, a noté le ministre qui a tenu toutefois à faire remarquer que tout n’est pas sombre, citant des améliorations dans nombre de domaines. Il y a un mieux dans les équipements qu’on livre, c’est une réalité. Depuis deux ans il y a eu du changement puisqu’on en vient enfin à commencer d’abord par viabiliser (voirie, assainissement réseaux VRD) avant de construire. J’ai tenu à ce que les VRD soient considérés comme partie intégrante de la construction. Pour améliorer les choses, il faut la contribution de tous les intervenants, l’urbanisme et l’affaire de tous, soulignera M. Moussa lors du point de presse. Le citoyen doit s’impliquer en appliquant la loi, notamment en matière d’achèvement des constructions.
Les problèmes sont complexes. Un problème peut surgir au niveau du cadastre, le règlement des litiges d’expropriation pour cause d’utilité publique, et la question de l’indemnisation. La réalisation de l’ambitieux programme de réalisation de logements (plus de 1.200.000 logements à l’horizon 2014 et 900.000 habitations rurales pour la même période) implique la prise en considération de tous les facteurs garantissant une vie digne aux citoyens (réalisation des infrastructures et services d’accompagnement : écoles, lycées, centres de santé, poste, commerces, marché, police...).
D’autres aspects comme les risques industriels, la prévention des catastrophes naturelles, la protection de l’environnement exigent une attention sérieuse. Il convient d’agir avec méthode, la planification qui tient compte des besoins est incontournable. Les instruments de planification, les POS (plans d’occupation des sols), les PDAU (plans directeurs d’aménagement et d’urbanisme) doivent être mis en œuvre par les APC dont c’est la prérogative, note M. Moussa. Le nouveau code communal doit inciter les communes à s’occuper de leur urbanisme local. Outre l’actualisation des textes législatifs et réglementaires indispensable, le renforcement des ressources humaines au plan du contrôle (1.200 agents sont habilités à constater les infractions, ce qui est insuffisant), des bureaux d’études en amont et en aval : architectes, urbanistes, mais également des spécialistes en économie, droit, sociologie s’avère impératif. Il y a lieu de sensibiliser les jeunes à s’orienter vers ces métiers d’avenir. Il y a un projet de création d’une école nationale de l’habitat et de l’urbanisme. Dans le sillage des décisions de la Tripartite, l’Etat est disposé à accompagner le diplômés universitaires en matière de création de bureaux d’études, a précisé le ministre. La création de l’agence chargée de l’urbanisme, comme lieu d’accumulation des connaissances, est un pas important qui ne manquera pas d’avoir des retombées positives. Il importe cependant de s’ouvrir sur les innovations et les évolutions qui se font jour dans le monde, tirer profit des expériences des autres. C’est ainsi qu’on réussira dans la démarche de modernisation à l’heure de la compétitivité et de l’attractivité.
L’exposé de M. Clouche, qui a présenté l’expérience d’un certain nombre de grandes villes en France et dans le monde où ont été mis en œuvre des projets de modernisation pour l’amélioration du cadre de vie notamment, l’accent mis sur la dotation en infrastructures et équipements de transport a été suivi avec un grand intérêt.
En dehors de l’importance de construire massivement et qualitativement, il convient aussi d’avoir des espaces expérimentaux, des zones-pilotes a suggéré cet expert dont le bureau d’études conseille les collectivités locales.
M. BRAHIM

vendredi 17 juin 2011

Le métro d'Alger sera achevé avant la fin de l'année Mr Jean-Pierre Raffarin




L'ancien premier ministre Mr Jean-Pierre Raffarin annonce l'ouverture au public du métro d'Alger,

Le projet de construction d'un métro qui remonte à plus de vingt ans a connu de nombreuses péripéties. Le dernier blocage remontait à l'an dernier avec un conflit financier entre Vinci-Siemens et l'Entreprise métro d'Alger (EMA). Les travaux étaient à l'arrêt, ils viennent de reprendre et je peux vous annoncer que le chantier sera ouvert au public avant la fin de l'année, tout comme sera mis en service le tramway de la société Alstom qui va couvrir 24 kilomètres. 1 100 personnes sont au travail. Jusqu'à présent, les Algérois avaient le sentiment d'être les victimes d'un conflit financier. Désormais, les parties ont la volonté d'aboutir au plus vite. Cette réalisation aura un impact sur la vie quotidienne d'une population qui aspire à une amélioration de ses conditions de vie. Elle est un signal de notre coopération économique et sociale.

mardi 14 juin 2011

Metro Alger

L’Hôtel Suisse - Alger : 60 ans d’histoire


L’Hôtel Suisse - Alger : 60 ans d’histoire, et de services rendus à sa clientèle.

Implanté sur une ruelle mitoyenne de la très commerçante rue Didouche-Mourad (ex-Rue Michelet) en plein centre d’Alger, l’Hôtel Suisse, est renommé pour le cadre agréable qu’il offre à sa clientèle. Il s’inscrit désormais dans la nouvelle tendance du tourisme urbain. Une caractéristique qui sied parfaitement à ce standard touristique, d’autant que l’Hôtel Suisse - Alger est situé dans un lieu stratégique. Sa proximité avec de nombreuses institutions publiques et économiques (ministères, banques, assurances, …) est synonyme d’opportunités à l’adresse d’une clientèle intéressée par les affaires.

Mais c’est sans doute son expérience en matière de tourisme urbain qui constitue pour cet établissement hôtelier un atout touristique avéré. Pour preuve, il est situé non loin du front de mer, des monuments historiques de la vielle Casbah, du Bastion 23 et du musée du Bardo.

L’Hôtel Suisse-Alger qui porte cette appellation depuis 1945, alors qu’il avait été inauguré en 1914, est classé trois étoiles ; ce qui ajoute à son prestige.

lundi 13 juin 2011

Place des Martyrs diagnostic archéologique (INRAP) Youtube

Ministère de la Culture algérien l'INRAP accord sous l'égide du Centre du patrimoine mondial


un accord de coopération entre le Ministère de la Culture algérien et l'Institut de recherches archéologiques préventives (INRAP) a été signé, sous l'égide du Centre du Patrimoine mondial de l'UNESCO. La cérémonie a eu lieu à Alger en présence de la Directrice de la coopération internationale du Ministère de la Culture d'Algérie, de l'Ambassadeur de France, du Président de l'Inrap, et de la spécialiste du programme représentante du Centre du patrimoine mondial.

L'accord signé a permis de réaliser le diagnostic archéologique avant le lancement des travaux du métro d'Alger de la station de la Place des Martyrs. Cette opération d'archéologie préventive sans précédent en Algérie a été lancée par les autorités nationale et menée par le Ministère de la Culture, en collaboration avec le Ministère des Transports et en partenariat avec l'Inrap.

Situé à Alger, dans la basse Casbah, le projet d'extension de la ligne de métro est localisé dans le périmètre classé de la Casbah, patrimoine national algérien depuis 1973 et inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1992. En 2003, la Commission des Biens Culturels nationale a déclaré la Casbah comme Secteur Sauvegardé.

Le diagnostic archéologique a validé les informations livrées par les archives. Le quartier recouvre en effet une partie de l'agglomération d'Ikosim, l'ancien comptoir punique. Cette Cité faisait partie intégrante du royaume de Maurétanie de Juba II (52 avant J.C. - 23 de notre ère), dont la capitale fut Caesare (Cherchell actuellement). Ikosim, sous le nom romanisé d'Icosium devient municipe romain - statut dont bénéficient les cités autonomes au sein de l'Empire.

Au VIIè siècle, à l'avènement de l'Islam, la tribu des Bénou Mezghana s'y implante. En 1516, le corsaire Arudj dit « Barberousse » fonde à Alger une république qui résistera à Charles Quint. La ville connaitra un important développement à partir du XVIè siècle, avec les ottomans. A partir de 1830, l'époque coloniale laissera également son empreinte.

Les premiers résultats des fouilles réalisées nous livrent des vestiges d'une très haute importance qui viennent renforcer la valeur universelle exceptionnelle de ce bien.

Vous pouvez également lire l'article consacré à ce sujet sur le site de l'Ambassade de France à Alger

vendredi 10 juin 2011

Front de mer d’Alger : un lifting de vingt ans


La métropole va s’offrir une nouvelle baie pour 2030. Le projet, financé par l’État et la wilaya, est en cours de finalisation. Premières esquisses avec le groupe d’architectes et d’urbanistes chargé de sa conception.

Du cap Caxine au lac de Réghaïa, sur presque 50 km de côte, la baie d’Alger va bénéficier d’un vaste plan de réaménagement, dans le cadre d’une stratégie urbaine 2010-2029 menée à l’échelle de l’ensemble de la wilaya (préfecture). Objectif : faire de la capitale de l’Algérie une grande métropole méditerranéenne. Jusqu’à présent, elle a manqué d’une vision cohérente et durable pour son développement. Le cabinet d’architectes français Arte Charpentier doit présenter avant l’été le projet de la nouvelle baie.

jeudi 9 juin 2011

Le Palais des Raïs Bastion 23



Alger bastion23( palais des rais) : Le bastion 23 [Voyage-bons-plans.com


Le Palais des Raïs (Bastion 23) compte parmi les plus importants monuments historiques de la ville d’Alger et représente l’un des derniers témoins qui attestent physiquement du prolongement de la Médina d’El Djazaïr (Casbah) jusqu’à la mer à l’époque ottomane (16e/19e siècle).

Le Palais des Raïs (Bastion 23), partie intégrante de la Médina d’El Djazaïr (Casbah), est détaché, voire même, isolé de son environnement traditionnel suite aux différents bouleversements et restructurations qu’a subis la Casbah à l’époque française. Ce n’est qu’en 1909 que le Bastion 23 est classé Monument Historique sous l'appellation "Groupe de maisons mauresques" pour l’intérêt architectural qu’il représentait d’une part, et comme dernier quartier (houma) de la basse Casbah d’autre part. Un classement qui sera reconduit par les pouvoirs publics le 20 décembre 1967 par l’ordonnance n° 67-281. En 1991, c’est au tour de la médina d’El Djazaïr (Casbah) d’être érigée comme patrimoine national et puis, classée patrimoine universel par l’UNESCO en décembre 1992. Ce double classement dénote de la reconnaissance et de l’importance octroyée par les instances nationales et internationales à ce joyau architectural et urbain délimité par un périmètre de protection et de sauvegarde qui intègre en son sein le Palais des Raïs (Bastion 23).

Le Palais des Raïs (Bastion 23), de par sa situation urbaine des plus favorables -unique dans un carrefour de plusieurs directions- et sa stature imposante à proximité des conditions de transport et parking, qui lui confèrent une position de choix dans ses liaisons avec la ville, est devenu un passage incontournable pour beaucoup de monde ; l’afflux de visiteurs, de délégations, de groupes d’élèves et d’étudiants, est permanent.

Le Palais des Raïs (Bastion 23) présente des lors, un cadre riche et varié, où se côtoient l’urbain et l’architectural, l’ombre et la lumière, les espaces publics et privés…. Il est constitué de trois palais (palais 17, 18, 23), de six douerates ″maisons des pêcheurs″ (maison 5, 7, 9, 11, 13, 15). Cette dernière (maison 15) par son Mihrab, faisait fonction de salle de prière (Moussalah).

Les bâtiments A et B abritent actuellement la bibliothèque et les salles d’archives quant aux bâtisses 8,10,12 abritent à leur tour, l’administration du Centre des Arts et de la Culture du Palais des Raïs. L’ensemble composant une architecture savamment conçue, s’organise autour de sabbats, rues, palais, douerates, terrasses, parcours…, et qui occupe une surface utile de 3469 m2 et une surface d’exploitation de plancher totale de 7824 m2.

Après cinq années de travaux de restauration, le Palais des Raïs reste la première expérience de récupération d'un ensemble historique restitué au public, menée à son terme en Algérie depuis l’indépendance. Le choix d’installer le Centre des Arts et de la Culture du Palais des Raïs au sein même du Bastion 23, n’est pas fortuit. Il démontre l’intérêt accordé par les pouvoirs publics au patrimoine culturel et de la volonté de mettre en avant, l’importance des valeurs architecturales, historiques et culturelles de l’ensemble monumental du Bastion 23. A ce titre, le Palais des Raïs qui revêt un caractère exceptionnel, est appelé à s’ériger en modèle de gestion pour tous les monuments algériens souffrant de la problématique de leur usage futur. Une vision qui s’inscrit en droite ligne dans la politique initiée par le Ministère de Culture et qui allie besoin d’exploitation et développement économique avec exigences de conservation du patrimoine.

Le Palais des Raïs offre aujourd’hui, aux visiteurs, la possibilité de se promener dans un environnement historique et culturel. Des haltes alternent et rythment les activités muséales dans les palais et les activités scientifiques dans la salle de conférence, la bibliothèque et les salles d’archives. Un parcours ludique est organisé autour de lieux de rencontres tels que les maisons des pêcheurs appelées à abriter des activités économiques (boutiques d’art et d’artisanat, agences de voyages, librairie…), le souk où se rencontreront des antiquaires, collectionneurs et bouquinistes de livres anciens…Des activités de loisirs, spectacles pour enfants, concerts, soirées poétiques… sont par ailleurs, organisées au niveau de la terrasse (batterie) donnant sur la baie d’Alger.

Le Palais des Raïs, Créé par décret exécutif n° 93-282 du 9 Joumada Ethania 1414 correspondant au 23 novembre 1993, sous la dénomination de "Centre des Arts et de la Culture du Palais des Raïs", est un établissement public à caractère administratif, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Il est placé sous la tutelle du Ministère de la Culture.

Inauguré le 1er novembre 1994 en tant qu’ensemble culturel polyvalent le Centre des Arts et de la Culture du Palais des Raïs a pour missions d’assurer la gestion, l’organisation, le fonctionnement et l’animation.

Alger quartier de la marine le boulevard des Palmiers


le boulevard des Palmiers,
il nous ramène à la Darse,
le petit port réservé aux barques de plaisance et de pêche, l’animation y est grande,
et les couleurs y grouillent dans une suite de tableaux sans cesse renouvelés.

Alger Quartier de la marine Youtube

Alger archéologique place des Martyrs


Les travaux d'infrastructure du métro d'Alger et de ses ouvrages annexes (stations, puits de ventilation, etc.) se déroulent dans le périmètre de la Casbah, inscrit au patrimoine national algérien depuis 1973, et au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco en 1992. Plus de deux mille ans de l'histoire d'Alger y sont enfouis
Ce quartier recouvre en effet une partie de l'agglomération d'Ikosim, un ancien comptoir punique. Les connaissances sur l'origine de cette cité sont toutefois limitées : la fondation de l'antique Ikosim remonterait au iiie siècle avant notre ère. La cité faisait partie intégrante du royaume de Maurétanie de Juba II (52 av.- 23 de notre ère), prince élevé à Rome et dont la capitale est Césarée (Cherchel). En 40 de notre ère, la mainmise romaine devient totale après l'assassinat de Ptolémée, fils de Juba II, sur ordre de Caligula. Ikosim, sous le nom romanisé d'Icosium, devient alors municipe romain – statut dont bénéficient les cités autonomes au sein de l'Empire. En 371-372, la Maurétanie se soulève et suit Firmus, prince rebelle à Rome, qui souhaite instaurer un État indépendant : Césarée et Icosium sont prises. Au viie siècle, à la naissance de l'Islam, la tribu des Beni Mezrenna s'y implante. En 1516, le corsaire Arudj Barberousse fonde à Alger une république qui résistera à Charles-Quint. Puis la ville connaît un développement important à partir du xvie siècle, sous la domination ottomane. A partir de 1830, l'époque coloniale laisse également son empreinte.
Pour les archéologues, il s'agit là d'une occasion unique d'ouvrir une fenêtre dans le sous-sol de la place des Martyrs. Bien conservés, les niveaux archéologiques atteignent plus de 7 m d'épaisseur. Le site révèle des caves de l'époque coloniale, un quartier commerçant d'époque ottomane (xvie-xixe siècles), d'importants vestiges paléochrétiens et des niveaux antiques.

Un partenariat international exemplaire
Conscientes des conséquences de ce projet urbain sur les vestiges archéologiques, les autorités algériennes ont suscité la mise en œuvre d'une opération d'archéologie préventive, sans précédent en Algérie. Elle est assurée par le ministère de la Culture algérien en collaboration avec le ministère des Transports, en partenariat avec l'Institut national de recherches archéologiques préventives français, sous l'égide du Centre du patrimoine mondial de l'Unesco.
L'Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés (ogebc) et l'Entreprise du métro d'Alger (ema) lui apportent leur concours matériel.
L'intervention est réalisée par une équipe franco-algérienne d'archéologues qui mettent en commun leurs compétences et leur savoir-faire et relèvent de plusieurs institutions agissant de concert :
– Ministère de la Culture de la République algérienne démocratique et populaire ;
– Institut national de recherches archéologiques préventives ;
– Centre national de la recherche archéologique ;
– Direction de la culture de la wilaya d'Alger ;
– Office national de gestion et d'exploitation des biens culturels protégés.
Les résultats de ce diagnostic permettront de préciser, voire de restreindre l'emprise de la station de métro, afin de limiter la destruction des vestiges.

Le quartier des souks ottomans
Au sud de l'emprise, dans un premier sondage, les restes du quartier des souks d'époque ottomane ont été mis au jour. Deux rues pavées distribuaient des échoppes et des ateliers d'artisans. Un atelier de ferronnerie présente des sols de travail construits en briquettes sur des voûtes encore en élévation, ainsi que des aménagements liés au travail du métal, des forges et des fours.

Une basilique paléochrétienne
Dans les niveaux sous-jacents, une basilique paléochrétienne a été découverte. Il s’agit d’un bâtiment de taille respectable dont la nef principale fait près de 10 m de largeur. Les limites des collatéraux n’ont pu être reconnues car les murs se situent en dehors de l’emprise du diagnostic.
Le dernier sol, qui recouvre un état primitif, est constitué d’une mosaïque polychrome qui pourrait remonter au ive ou ve siècle de notre ère. La partie périphérique comporte un décor de cercles sécants noirs sur fond blanc avec croix centrale. Le décor central est constitué de cercles dentelés alternativement rouges et verts, et d’une série de panneaux carrés décorés de « nœuds de Salomon ». Il subsiste la base d’un piédestal mouluré dans ce qui pourrait être l’abside ainsi que les traces d’encastrement de panneaux d’un chancel dans le chœur.
Après l’abandon de l’édifice religieux, une nécropole est installée dans les ruines du bâtiment.
Cet ensemble recouvre un édifice plus ancien remontant au Haut-Empire romain, dont ne subsistent que les fondations.

Au nord de l’emprise, un autre sondage a révélé un quartier d’habitation de l’époque ottomane, repris et transformé pendant la colonisation. Il surmonte les murs de maisons romaines occupées jusqu’à l’antiquité tardive.
Ces résultats sont encore provisoires, puisque les niveaux les plus profonds de la place des Martyrs n’ont pas encore été dégagés laissant espérer des vestiges de l’époque punique, voire des vestiges proto et préhistoriques.

Responsables scientifiques
Kamel Stiti, CNRA et François Souq, Inrap

Algerie Alger revalorisation du vieux bâti Unesco


Dans le cadre de ses domaines de spécialisation, Eurl Lithos Invest, Société de droit algérien a porté un intérêt particulier à la rénovation et la revalorisation du vieux bâti. L’immeuble Schiaffino en est la première illustration. Concédé sous forme d’un bail de 33 ans à Eurl Lithos Invest, celle-ci a entamé les travaux de rénovation en 2007.

Le choix de cet immeuble est motivé par sa situation exceptionnelle dans le centre d’Alger et le front de mer ainsi que son appartenance à la Casbah d’Alger classée patrimoine de l’humanité par l’UNESCO en 1992. Eurl Lithos Invest se devait ainsi de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin d’aboutir à une qualité d’intervention à la hauteur de la valeur urbaine, architecturale, historique et patrimoniale du lieu.

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Au sein de la ville d’Alger, l‘immeuble, 1 boulevard Amilcar Cabral possède trois niveaux d’appartenance.

la Casbah d’Alger
le front de mer d’Alger
la baie d’Alger


Il se trouve opportunément que ces trois entités urbaines sont prises en charge aujourd’hui par les pouvoirs publics.

La Casbah d’Alger classée patrimoine mondial voit, à travers la mise en place du plan de sauvegarde et du programme des travaux en cours et envisagés, recouvrir un intérêt particulier depuis ces dernières années.

Le front de mer est concerné quant à lui par un large programme de mise en valeur à travers un programme ambitieux de restitution des arcades en pierre et de réhabilitation des façades et des galeries piétonnes.

La baie d’Alger est concernée aujourd’hui par un programme de revalorisation du littoral algérois afin de rendre à la mer sa place dans la ville d’Alger.

Dans cette structure urbaine si riche et si intéressante, l’immeuble occupe une position privilégiée. Faisant face à la mer, à l’entrée de l’amirauté, il offre une vue splendide sur le front de mer, le port de plaisance, le port d’Alger et la baie d’Alger vers l’est et le sud-est ainsi qu’une vue sur le tissu ancien de la Casbah ou culmine la Citadelle d’Alger, visible à partir de la façade arrière et en terrasse.

A ce titre, le traitement réservé à l’immeuble en question ne pouvait rester indifférent à ces projets ambitieux et cette place de choix dans cet environnement contextuel. Il se devait de concilier conservation du bien culturel, qualité architecturale et dimension urbaine. Cet immeuble impose le respect, et invite à mettre en valeur son authenticité.

Le projet s’est fait en collaboration étroite et en concertation avec les institutions publiques chargées de la sauvegarde de la Casbah d’Alger à savoir : la Direction de la Culture d’Alger, l’Assemblée Populaire Communale de la Casbah et le CNERU.

Le métro d’Alger en service le 31 octobre 2011 Mr Jean Pierre Raffarin


Le métro d’Alger en service le 31 octobre. Mr jean Pierre Raffarin trouve le voyage dans le métro d’Alger « émouvant ». Plus précis que les autorités algériennes, il donne la date de lancement : « L’objectif est la mise en service au 31 octobre prochain ». Voilà qui va sans doute rassurer les Algérois qui attendent ce serpent de mer depuis plus de 20 ans

mercredi 8 juin 2011

Les Maisons du boulevard Amiral Pierre



le boulevard des Palmiers, futur boulevard Amiral Pierre, qui longe la mer.

Les premiers édifices qui se présentaient à l'entrée de la ville étaient deux casernes de janissaires,
qui furent détruites peu après 1830, et, à droite en suivant la rue de la Marine, le fondouk ed Douanès.

Ce fondouk était habité exclusivement par des Turcs célibataires, moyennant loyer.
Les Français l'ont transformé en caserne à laquelle on donna, en 1837, le nom du colonel Lemercier,
directeur du Génie, qui venait de mourir.

Remplacée par des maisons à arcades, il n'en reste qu'un souvenir, le nom de la première ruelle qu'on rencontre à droite, en entrant dans la rue de la Marine : Rue Lemercier

الغرفة الجزائرية للتجارة و الصناعة Chambre Algérienne de Commerce et d'Industrie


Président: Tahar KELLIL

Directeur Général: Sahraoui Yahia

Adresse: Palais Consulaire.06, Bd Amilcar Cabral. Place des martyrs.Bp 100 Alger,1er Novembre.

Téléphone: (213) 021 96 77 77 / 021 96 66 66

Fax: (213)021 96.70.70

Email: infos@caci.dz

Sites web:
www.caci.dz
www.elmouchir.caci.dz
www.manifinter.caci.dz
www.pmb3.caci.dz/opac_css/

Alger la célèbre rue Bab Azoun


La célèbre rue Bab Azoun :
Rue à arcades construite de 1830 à 1840, une des plus animées et des plus commerçantes d'Alger.

Au début du siècle :

les Algérois avaient l'habitude de faire leurs emplettes, toujours du côté des numéros pairs.
Seul côté des arcades fréquentés par les flâneurs élégants.

l'autre côté étant considéré comme le bazard de l'ouvrier que le marchand Juif
sur le seuil de son magasin assayait de retenir au passage

mardi 7 juin 2011

METRO ALGER مترو الجزائر

Alger palais des Raïs ou Bastion


Le Palais des Raïs (en arabe: قصر الرياس) aussi appelé Bastion 23 fait partie des plus importants monuments historiques de la ville d’Alger. Il représente, par ailleurs, l’un des derniers témoins qui attestent physiquement du prolongement de la Médina d’Alger (Casbah) jusqu’à la mer à l’époque ottomane (16e/19e siècle).L'histoire du palais commence par la construction de Bordj-Ez-zoubia en 1576 par le Dey Ramdhan Pacha, et ceci afin de renforcer les moyens de défense de la basse médina. On le désigne successivement par les noms Quaâ-Essour(bas du rempart), Sebâa tbaren (les sept tavernes) et Topanet Arnaout à cause des pièces d’artillerie érigées par le raïs Mami Arnaout. Le nom de Bastion 23 lui fut donné suite à la construction des remparts de la ville française. Par contre, les numéros désignant les palais (palais 16, palais 17, etc.) et les maisons des ’’pêcheurs’’ sont des attributions cadastrales datant de la même période.

La seule référence historique disponible, concerne le palais 18, qui fut construit aux environs de 1750 par le raïs Arnaout Mami.

LE DAUPHIN pêcherie d’Alger


Rue d'Angkor, pêcherie d'Alger Tél : 021 71 68 62 - Tél/Fax :021 71 65 57 - Mobile : 0661 50 42 17 - 05 53 47 00 32 - E-mail : resdaup@restaurantledauphin.com

Alger Bab El Oued (la Porte de la Rivière


Bab El Oued (la Porte de la Rivière), est une commune de la wilaya d'Alger en Algérie. C'est un quartier populaire d'Alger, capitale de l'Algérie, situé sur la façade maritime nord de la ville. Célèbre par sa « Place des Trois Horloges » et par son « marché Triolet », c'est aussi un quartier d'ateliers et de manufactures.La commune de Bab El Oued est situé au nord de la wilaya d'Alger. Elle est délimité au nord-est par le front de mer (boulevard Mira), à l'ouest par la commune de Bologhine et la colline de Bainem, au sud-ouest par la commune de Oued Koriche (Frais-Vallon) et à l'est par la Casbah. Situé en contrebas de la colline de Bouzareah

Alger l'actuel phare fut construite sur les ruines du Penon.


Le môle connaîtra de nombreuses modifications au cours de la présence ottomane et française pour devenir l'actuelle Amirauté. Celle ci abrite aujourd'hui une caserne de la marine.

Alger l' Ancien Quartier de la Marine était situé




la rue de Bab-el-oued,
la place Jean Mermoz,
le boulevard Amiral Pierre,
le boulevard Anatole France et
la place du gouvernement
Le boulevard de la République,
qui vient presque en ligne droite du fort Bab-Azoun à la rencontre de la jetée Khayr al-Din,
s’infléchit alors vers l’ouest et prend le nom de boulevard des Palmiers et plus tard celui
de boulevard Anatole France.

Ce boulevard magnifique longe les bureaux :

La compagnie de navigation mixte.
La compagnie générale des Messagrie Maritimes.

Alger ancien boulevard de l’Impératrice


Il forme une sorte de terrasse qui porta d’abord le nom de boulevard de l’Impératrice,en mémoire de la souveraine qui vient en poser le première pierre, le 19 septembre 1860.Des magasins bordent d’un côté de hautes et belles maisons,
aux proportions harmonieuses, et d’autre part, par une balustrade de pierre,
surmontée de candélabres